Les différentes mémoires

On classe les mémoires en 5 grandes catégories :

1) La mémoire sensorielle :

• Capte les signaux perçus par nos sens (de l’ordre de la milliseconde).

• N’attribue pas de signification aux données perçues.

2) La mémoire de travail :

• Permet de manipuler et de retenir des informations pendant la réalisation d’une tâche.

• Mémoire à court terme (quelques minutes).

• Sa capacité est limitée.

3) La mémoire épisodique :

• Stocke nos souvenirs personnels.

• Permet de nous situer dans le temps et dans l’espace.

• Sensible aux émotions et à l’oubli.

4) La mémoire sémantique :

• Stocke toutes informations que l’on a sur le monde et sur soi.

• Capacité illimitée.

• Fortement sensible à l’oubli.

5) La mémoire procédurale :

• Mémoire des automatismes et des habitudes : marcher, courir, faire du vélo, écrire...

• Fonctionne de manière automatique et volontaire : Permet de réaliser des tâches rapidement sans effort cognitif.

Schéma récapitulatif des différentes mémoires

Focus sur la mémoire de travail : L'atelier du cerveau

1) Mémoire à court terme

La mémoire de travail permet de maintenir des informations et de les manipuler pendant la réalisation d'une tâche (peut comporter des informations nouvelles et des informations venant des mémoires à long terme).

Cette mémoire est à court terme : la durée de rétention va de quelques secondes à quelques minutes. Il faut donc "faire passer" les connaissances en mémoire à long terme.

2) Capacité limitée

C'est le psychologue américain George Miller qui a montré en 1956 que la capacité moyenne de  la mémoire de travail est de 7 éléments.

Cette capacité peut être améliorer avec la visualisation mentale, la répétition mentale ou à haute voix.

Il a été démontré que nous pouvons l'améliorer en faisant des liens entre les informations à retenir : C'est pour cela,  que des cartes mentales sont de plus en plus utilisées en classe.

3) La surcharge cognitive

Les études scientifiques ont montré que la mémoire de travail peut être saturée si le nombre d'informations données est trop grand : C'est la surcharge cognitive.

Cela provoque une altération de la mémoire de travail et donc une impossibilité à mémoriser à long terme.

4) Très sensible aux distracteurs

La mémoire de travail est très sensible aux distracteurs : Pour qu'elle fonctionne de manière optimale, il faut être concentré sur la tâche à accomplir.

Il faut donc supprimer ou résister à tous les distracteurs pour bien mémoriser.